jeudi 21 août 2008

Festival International du Film de Marrakech 2008

Le cru 2008 du Festival International du Film de Marrakech (FIFM) se déroulera du 14 au 22 novembre 2008.
Après les succès des 7 années précédentes, le Festival International du Film de Marrakech recommence à faire parler de lui !
Mis en place par le FIFM (Fondation du Festival International du Film de Marrakech) présidé par son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid, le rendez-vous est d’ores et déjà fixé.
Du 14 au 22 novembre 2008, rendez-vous devenu incontournable de la fête du cinéma.
Il est vrai que ce festival a habituellement lieu en décembre, mais ayant toujours été critiqué par le Festival du Caire (organisés à la même période) mais également critiqué par la presse et les pros du cinéma, lors de sa précédente édition, par l’absence de coordination entre les festivals de Marrakech, du Caire et de Dubaï, qui se sont tous déroulés dans des laps de temps trop proches.
Un portail sur le Festival International du Film de Marrakech sera accessible à partir du 1er juillet 2008 via : www.festivalmarrakech.info
Les demandes d’accréditation, de programme, d’infos, se feront via ce site ou : au Riad LarroussTel : +212 24 43 24 93 Fax : +212 24 43 25 11 Mail : ffifm@lafondation.ma

mercredi 20 août 2008

La Foire Internationale de Marrakech 2008

Du 10 au 20 octobre 2008, la Foire Internationale de Marrakech, grand évènement international, ouvre ses portes à des exposants de qualité du monde entier (33 salons) et à des milliers de visiteurs sur 50 000 m² (couverts et plein air). Dix jours pour un grand rendez-vous dont le thème principal de cette 1ère édition est: l’environnement.
La Foire Internationale de Marrakech 2008 « c’est l’ouverture sur le monde au départ de Marrakech ». Premier évènement de cette envergure au Maroc qui offre l’opportunité à la Ville Ocre d’ouvrir ses portes au développement mondial de l’échange, de la communication, de l’économie, de l’environnement et d’en faire profiter à l’ensemble de la population et des petites, moyennes, grandes entreprises marocaines. Marrakech est reliée par autoroute et se trouve très proche de Casablanca et de Rabat. Les professionnels et particuliers marocains du nord viendront s’ajouter aux visiteurs et professionnels de Marrakech.
La FIM 2008 c’est aussi cela :
* Un programme riche et diversifié dans un cadre convivial, entouré de palmiers au coeur de la ville Ocre. * Un climat favorable pour les bonnes affaires qui s’appuie sur une qualité sans équivalent et précédent. * Des nouveautés en matières de confort et de bien être et toutes les dernières tendances du moment. * Du choix mais également une offre calée sur les dernières tendances de consommation.
Toutes les nouveautés notamment en matière d’énergies renouvelables et d’économie seront au programme de cette 1ère édition de la Foire Internationale De Marrakech.
Avantages : L’avantage, pour le public et les professionnels marocains, est de découvrir les professionnels étrangers de différents secteurs d’activités et de pouvoir prendre divers contacts. L’avantage, pour le public et les professionnels étrangers, est de découvrir en quelques jours toutes les merveilles de l’artisanat, de la gastronomie, l’évolution de la promotion immobilière, les avancements en technologie des entreprises, l’industrie, marocaines et étrangères.
Conclusion : Pour les exposants marocains et étrangers : la foire est un outil de communication dont l’exposant peut se servir pour démultiplier l’effet grâce à des services, pour se faire connaître, remarquer, repérer avant, pendant et après l’évènement. Des opportunités correspondant à tous les budgets, une offre abondante et toujours qualitative sur l’ensemble des secteurs.
* Le thème principal de cette 1ère édition : l’environnement :
Energies renouvelables : solaire, éolien, géothermie, bois biomasse, biocarburant, hydraulique, pile à combustible, hydrogène … Economie d’énergie, respect de l’environnement et préservation de la Santé
Vous en mettrez les intérêts, l’impact sera un point stratégique de cette foire.
Mais il y aura également l’éco-habitat, qui se développe et intègre « dans ses murs » tous les éléments naturels possibles et imaginables.
Le Salon de l’Environnement est le faire valoir de ce thème, et de toutes les émergences tant en d’économie d’énergie qu’en utilisation d’une matière première « propre ».
Le Salon de l’Environnement sera également représentatif de tout ce qui touche à la préservation de la planète : produits bio pour l’entretien, la cosmétique, informations sur les énergies renouvelables…
Ecologie et économie : Le Salon fait également un état des lieux des nouvelles solutions de chauffage (solaire, géothermique, aérothermique…) et nouveaux produits pour le particulier (chauffe-eau solaire, douches solaires, panneaux photovoltaïques)… C’est l’occasion de rencontres avec les associations et les entreprises liées au secteur de l’environnement.
L’habitat écologique à la mode : La maison en bois c’est écologique et elle a le vent en poupe : sur les 200 000 maisons mises en chantier en 2005 en France, près de 6 000 seront en bois, soit 20% de plus qu’en 2004.
Un chiffre certes modeste par rapport à l’Amérique du Nord où 97% des maisons adoptent ce mode de construction rapide mais une tendance qui s’affirme au fil des ans, s’appuyant sur une recherche d’authenticité et de rapprochement avec la nature.
Source : Foire de Marrakech

mardi 12 août 2008

Les Folie's de Marrakech : Le premier cabaret sur Marrakech

Le collant remplace le string pour le french cancan, le body des danseuses est rehaussé de voiles, le débardeur cache la nudité des acrobates, le baiser se pose sur la joue: un Français lance à Marrakech la première revue de cabaret compatible, selon lui, avec l'islam.

Les Folie's de Marrakech : Le premier cabaret compatible avec l'Islam
"Ce n'est pas le Moulin Rouge car nous ne sommes pas à Paris, ce n'est pas le cirque du Soleil. Ici, j'offre du rêve en respectant la culture du pays", affirme Claude Thomas, 49 ans, qui a lancé le 8 mai "Les Folie's de Marrakech".

Pour cet homme qui a monté depuis 15 ans des spectacles de music-hall d'abord à Lille, dans le nord de la France où il est né, puis au Japon, au Canada, et dans l'Etat américain du Nevada, à Reno et Las Vegas, il s'agit d'un changement radical.

"C'est bien la première fois que j'ai autant de beaux corps à montrer et que je dois les cacher.

Je fais ici un cabaret à la mode musulmane car le but est d'avoir un produit qui soit 100% Maroc et 100% Folie's", confie en souriant cet artiste qui a investi avec son cousin 10 millions d'euros dans ce projet pharaonique.

"Pendant une heure et demie, le public assistera à un tour du monde enchanteur avec des magiciens, des acrobates, des pirates, un homme faucon volant dans la salle, des fontaines magiques, de la danse, de la musique et de l'humour. Je fais du cabaret pour plaire", dit-il.

Mais, islam oblige, il a chaque fois pris conseil auprès d'une passementière voilée de la troupe. "Quand elle me dit que le vêtement peut choquer, je le modifie tout en gardant sa magie", dit-il. Dans le french-cancan traditionnel, il a aussi changé la manière de porter les filles.

Las de se heurter aux lois sociales et après quelques déconvenues, il vend en mai 2006 son cabaret en France et vient passer quelques jours à Marrakech où il s'enthousiame pour ce "nouveau Las Vegas". Le consul du Maroc à Lille lui conseille d'employer le mot "music-hall" plutôt que "cabaret" et le met en contact avec le "wali" (préfet) de la ville rouge.

Avec son cousin, il achète 5 hectares et construit une salle de 2.000 m2 pouvant accueillir 1.100 clients pour un dîner-spectacle qui coûte 550 dirhams (50 euros). Il auditionne 300 acrobates, cracheurs de feu, voltigeurs, break-danseurs à travers le royaume et en sélectionne 47 dont 12 filles, âgés de 17 à 32 ans.
"Ils sont issus de tous les milieux, de la bourgeoisie de Casablanca aux enfants des rues de Salé", assure-t-il.

Il recrute aussi cinq chorégraphes pour former la troupe, à raison de quatorze heures par jour durant neuf mois, à l'acrobatie aérienne et au sol, à la voltige, la danse, le chant et la comédie.

"La plus grande difficulté, c'est que les Marocains ne croient pas être capables de prouesses et sont étonnés quand ils réussissent", assure le chorégraphe canadien d'origine cubaine Santiago Martinez, 37 ans.

Lui aussi a adapté sa mise en scène aux règles de l'islam. "Un jour, je leur ai demandé d'avancer les bras en deuxième position (en croix), mais ils ont refusé car cela ressemblait au Christ. Alors je leur ai proposé de les lever plus haut", explique-il en souriant.

Seul point sur lequel Claude Thomas s'est montré intransigeant, l'égalité entre garçons et filles: il a refusé qu'elles débarrassent la table. "Je respecte votre religion et j'ai même créé une salle de prière, mais ici tout le monde est un artiste quel que soit le sexe", leur a-t-il lancé.

"C'était très dur de devenir un professionnel, mais aujourd'hui je pense que nous sommes sur le point de réussir", assure la vedette du spectacle, Imad al Machriki, 19 ans, qui était funambule à l'école du cirque de Salé.

Parallèlement à l'entraînement, il a repris l'école qu'il avait abandonnée à 13 ans. Son rêve est désormais de monter des spectacles.

Marrakech, une multitude de charmes qui ensorcellent tout visiteur

Le site "timesonline" fait l'éloge de Marrakech, en invitant ses visiteurs à savourer la ville la ville de Marrakech et tout ce qui l'entoure.


Marrakech, une multitude de charmes qui ensorcellent tout visiteur
Il faut voir et visiter l'intérieur de la ville, le vivre et partir explorer l'extérieur, pour d'autres découvertes.

Ses riads qui t'accueillent princièrement, son hospitalité super humaine, ses environs qui t'emprisonnent, verdure, eau, montagne, beauté.

Des activités en plein essor, des services rendus avec toute l'amabilité du monde, un espace de soleil hygiénique et conseillé. Le soleil marrakchi est partout offert sans contrepartie, il est le cadeau des marocains aux visiteurs de Marrakech.

C'est un plaisir de se retrouver dans tout ce contexte naturel et humain au milieu d'un endroit touristique qui a fait venir des nouveautés ultra-modernes sous le soleil de Marrakech: des plages artificielles sont bien nées dans les environs de la ville Ocre.

Une autre mer marrakchie, les eaux du barage Lalla Takarkoust. Aussi, Essaouira, Safi et El Jadida sont bien des réserves de détente et de confort tout près de la mer.

Plus loin vers la montage, des kasbahs du Toubkal t'accueillent suivant les traditions berbères, manger, coutumes, traditions..etc. Plusieurs guides sont à ton service pour des randonnées sur les montages.

Source : MN

lundi 11 août 2008

Marrakech, lumière d'exil par Rajae Benchemsi


Auteur : Rajae BenchemsiEditions : Sabine WespieserPage : 197 pagesPrix de vente: +/- 17€

Un roman d’initiation que cette quête d’identité entre Occident et Orient, entre modernité et féodalité
Place Jemaa-el-Fna, Bahia tatoue au henné les mains des touristes. Plongée dans la contemplation de ce geste ancestral, la narratrice se laisse envahir par la magie des lieux et le mystère de ses origines féodales. Revenue depuis peu à Marrakech, elle tente de faire sortir la fille de Bahia de l’asile psychiatrique où elle survit aux confins de l’hébétude. Dans un récit qui superpose ses interrogations propres au traumatisme de la jeune autiste, elle convoque la lignée des femmes dont elle est issue.
Fascinée par le destin de sa grand-tante Bradia, elle s’identifie à cette figure de la sensualité et de la liberté dans un milieu supposé très strict. Et c’est ainsi qu’elle trouvera l’apaisement et la sagesse. Par-delà l’image convenue de la femme sacrifiée, Rajae Benchemsi découvre, en évoquant de l’intérieur le destin de ses aïeules musulmanes, le visage d’un autre islam, de générosité, de raffinement arabo-andalou et de beauté.
Actuellement en vente à la librairie - papeterie Chatr
Source : BibliMonde

dimanche 10 août 2008

La ruée des belges vers Marrakech

Bruxelles - "Les belges à Marrakech" est un évènement à caractère économique et touristique qui se tiendra du 16 au 19 octobre prochain dans la ville ocre marocaine, apprend-on auprès des organisateurs.

Organisée par la société évènementielle "PNO" basée à Liège avec le soutien de l'association marocaine des lauréats de Belgique, cette première édition a pour objectif de réunir, dans une ambiance conviviale, des chefs d'entreprises belges francophones ainsi que des chefs d'entreprises marocains. La rencontre ambitionne également d'attirer les investisseurs belges vers la ville de Marrakech, "une des destinations les plus prisées d'Afrique du Nord", soulignent les organisateurs qui précisent que "300 belges résident déjà dans cette ville, une cinquantaine d'entre eux y a créé sa propre société". Ainsi, 173 décideurs, cadres, et représentants de professions libérales, en quête de découvertes plurielles durant leur séjour "analyseront les possibilités d'un marché en pleine expansion, où les échanges commerciaux sont intéressants pour la Belgique". Le but de cette première édition est d'aider à la découverte d'une ville possédant un grand potentiel économique et dont le marché immobilier est en pleine croissance. L'occasion sera ainsi donnée pour les participants belges de tisser des liens et de développer les échanges déjà existants pour aider les investisseurs belges désireux s'installer au Maroc. Des rencontres personnalisées seront dans ce cadre initiées autour notamment de conférences et tables rondes thématiques "investir et s'investir au Maroc", "bourse aux entreprises" avec le soutien de l'association marocaine des lauréats de Belgique. Des visites culturelles de Marrakech articulées autour de la découverte des monuments historiques et de prospection de quartiers de l'artisanat ainsi que de la zone industrielle, sont également au programme de l'évènement. Des tournois de golf, des randonnées en 4X4, une journée "découverte" de la gastronomie marocaine, une soirée d'hommage à l'artiste Jacques Brel, une projection en avant première du film belge "une chaîne pour deux" ainsi que la dédicace par des auteurs célèbres de la bande dessinée au café du livre de Marrakech et des spectacles sont également prévus. "PN Organisation", société liégeoise créée depuis plus d'une douzaine d'années est spécialisée dans l'organisation d'événements, tel que le Trophée Annuel des Décideurs et des Personnalités organisé chaque année en juin à SPA en Belgique et rassemblant quelque 400 participants. L'Association Marocaine des Lauréats de Belgique (AMLB) a été créée en 2007 pour promouvoir la coopération et la synergie entre les professionnels musulmans de Belgique et d'établir et développer des contacts avec d'autres associations en vue de contribuer, notamment, à promouvoir l'image de la Belgique au Maroc et du Maroc en Belgique ainsi que de favoriser les échanges culturels, artistiques et économiques entre les deux pays.

Source : Marrakech News

vendredi 8 août 2008

Fête du Trône : La communauté juive de Marrakech-Essaouira célèbre l'évènement dans la cité ocre

Maroc drapeauLa communauté israélite de Marrakech-Essaouira a organisé, lundi soir dans la cité ocre, une cérémonie pour célébrer le 9ème anniversaire de l'accession de SM le Roi Mohammed VI au Trône de Ses glorieux ancêtres.

Animée par un orchestre dans une ambiance de liesse générale et de convivialité festive, cette réception a été l'occasion pour les membres de cette communauté d'exprimer leurs sentiments de fidélité et de loyalisme à SM le Roi Mohammed VI.

Dans une allocution de circonstance, M. Jacky Kadoch, président de la communauté israélite de Marrakech-Essaouira a présenté à SM le Roi Mohammed VI les plus vives félicitations de cette communauté, ainsi que ses vœux de bonheur, de santé et de réussite dans Ses nobles missions entreprises pour le bien du peuple marocain et pour la prospérité du Royaume.

"Nous célébrons cette fête avec l'esprit de la modernisation de l'Etat, de la mobilisation constante pour la défense de notre intégrité territoriale, la consolidation de l'Etat de Droit, avec comme corollaire les droits de l'Homme, la réactivation du débat démocratique, l'édification d'une économie dynamique qui s'intègre dans l'économie libérale mondiale, sans préjudice à l'économie marocaine, avec un effort colossal de mise à niveau du tissu industriel marocain ", a-t-il dit.

M. Kadoch a, par la même occasion, mis en lumière l'ensemble des grands chantiers ouverts par le Royaume dans les différents domaines notamment social, économique et politique, estimant que par ces chantiers et réformes, le Maroc fournira au monde, dans les années à venir, une nouvelle face d'un pays moderne, débarrassé de ses poches de pauvreté, doté d'infrastructures autoroutières, portuaires et aéroportuaires modernes.

Il a, en outre, réitéré l'engagement de la communauté israélite de Marrakech-Essaouira à oeuvrer pour la promotion et l'épanouissement économique et social de la cité ocre.

Ont été présents à cette réception, le wali de la région de Marrakech-Tensift-Al Haouz, M. Mounir Chraïbi, le président du Conseil Communal de la ville, M. Omar El Jazouli, le commandant délégué de la place d'armes de Marrakech, le préfet de police, les élus locaux ainsi que d'autres personnalités civiles et militaires.

jeudi 7 août 2008

Les conteurs de la Place Jamal Fna en voie d'extinction


"Le destin des conteurs, c'est l'extinction", déclare sans ambages Abdelhay Nafiî, responsable de "L'Association des professionnels de la Halqa pour le Spectacle et le Patrimoine".

La halqa désigne le cercle des spectateurs autour du conteur.

"Les maîtres conteurs sont morts, et ce qu’on raconte aujourd’hui, c’est les légendes de la fin des temps", dit ironiquement un nostalgique vendeur de brochettes, d’une soixantaine d’années.

Le fumet des grillades attire en début de soirée les touristes marocains et étrangers transformant cet espace multicolore créé au XVIe siècle en un gigantesque restaurant à ciel ouvert.

Les cartomanciennes, les charmeurs de serpents, groupes de musique afro-musulmane "Gnaoua", les prestidigitateurs, guérisseurs, dresseurs de singes et marchands de toutes sortes de boissons, potions et parfums s’y pressent.

Mais point de conteurs.

"Nous en voyons un quelquefois, un seul, qui tient sa halqa devant Café France mais aujourd’hui il n’est pas venu", indique au journaliste de l’AFP un marchand de jus d’oranges, scrutant la place du haut de son siège.

"En 1970, il y avait 18 conteurs, aujourd’hui, il n’en reste plus que sept", se lamente Mohamed Bariz (49 ans), l’un des derniers survivants. Barbe grisonnante, grosses lunettes optiques, ce formidable narrateur des Mille et une nuits et des grandes épopées arabes avoue ne se rendre que très rarement à Jemaâ El Fna, où il s’installe en général pour "expérimenter des adaptations orales de textes littéraires contemporains".

"La télévision, notamment les dessins animés, remplacent les contes que les parents racontaient lors des veillées à leurs enfants, et qui les faisaient rêver", dit-il.
"Les jeunes ne veulent pas prendre la relève : ce métier est ardu à apprendre et rapporte peu. C’est beaucoup plus dur que le chant ou la percussion car il faut capter l’attention des auditeurs avec les mots", explique-t-il.

Une polémique a opposé certains conteurs à la mairie de Marrakech, par voie de presse, sur de supposées "primes" de l’Unesco destinées à être versées aux conteurs.
"Nous gagnions bien notre vie avant que l’Unesco s’intéresse à cette place, car après chaque épisode d’un conte, le public se montrait généreux.
Maintenant, le public nous rétorque : "vous êtes payés et par l’Unesco et par la mairie", indique le conteur.
Or, aucune rémunération n’a été attribuée, assure à l’AFP Philippe Queau, directeur du bureau de l’Unesco à Rabat. "Nous n’avons accordé aux conteurs aucune subvention d’ordre pécuniaire.
Ce que nous avions financé, ce sont des opérations pédagogiques dans les écoles de la région de Marrakech, auxquelles certains conteurs ont participé à titre individuel", précise-t-il.
"L’Unesco est très intéressée par la préservation du patrimoine immatériel de la place Jemaâ el Fna", affirme M. Queau. "Mais les mesures de protection, c’est à l’Etat marocain de les prendre, et à sa demande, nous pourrions intervenir à un niveau technique", poursuit-il.
Pour le conteur Mohamed Bariz, si l’on veut sauver cet art séculaire, il faut créer une école pour former de jeunes conteurs et leur octroyer un "salaire mensuel symbolique" et une couverture médicale.

Source : Afp

La première agence matrimoniale de Marrakech


Quand la recherche de l'âme soeur demande un coup de pouce...

Qui peut le croire, dans un pays comme le Maroc, l’ouverture d’esprits est plus grande que l’on peut le penser ! Les moeurs ont-elles tellement évoluées ? Et cela malgré le poids des traditions ?

Union 3000, dont le siège social est à Rabat joue à Cupidon, et pourquoi pas puisque hors de nos frontières, les marocains font déjà appel à ce genre de service.

Union 3000 est une agence matrimoniale qui s’occupe de facilité les contacts entre ceux qui recherchent l’âme soeur. Ils ont choisi le Maroc, comme premier pays, pour s’implanter au Maghreb. Ces agences du Maroc, voisin de l’Espagne feront "un pont entre l’Europe et l’Afrique", selon le créateur de l’agence matrimoniale, monsieur Kautzmann.

Union 3000 deviendra-t-il concurrent de nos ’marieuses’ d’antan ? Les femmes qui se font payer pour présenter 2 familles, ont-elles du soucis à se faire. Le créateur d’Union 3000, qui est également psychologue ne se pose pas en concurrent de ces marieuses. Dans le cas de ces agences, cela n’est pas la famille mais la personne à la recherche de l’amour qui pousse les portes d’une agence, dans le secret absolu.

Plus de 2000 personnes ont déjà fait ce choix, selon une source de cette ’agence de l’amour’...

Contre 300Dhs, les personnes qui adhère à cette démarche, signent un contrat qui les lient pour une période de 2 ans à Union 3000. Ils doivent fournir une foule d’infos très personnelles. Les nouveaux marieurs, cherchent, questionnent encore et encore toutes personnes faisant appel à leur service, afin de réunir toutes les informations qui pourraient leur servir à cerner la personnalité de chaque client et qui aidera les agences à choisir les personnes à mettre en contact. Ce contrat oblige les adhérents, à accepter toutes les rencontres organisées par l’agence.

Finalement, est-on si éloigné des traditions ? N’est-ce pas juste le procédé qui se modernise ?

Marrakech, la capitale branchée du Maroc

En quelques années, Marrakech est devenue le lieu phare du tourisme et du dépaysement. Les clés du succès : un cachet typique, un développement contrôlé, une propreté exemplaire et une flopée de lieux de loisirs.

La ville ocre est incontestablement la ville branchée du pays : branchée par ses unités hôtelières, branchée par ses lieux nocturnes, branchée par les personnalités qui y résident ou qui y séjournent, branchée par les grands évènements qu’elle abrite... Pour être «in», il faut aller à Marrakech. Et il suffit de voir la fréquentation qu’a connue la ville au cours des deux derniers week-ends du mois d’avril. Tous les hôtels, riads, maisons d’hôtes, résidences, appartements... ont été pris d’assaut par une clientèle aussi bien internationale que nationale en mal de dépaysement. Une fréquentation particulière due aux vacances scolaires en France, à Aïd Al Mawlid mais aussi à un grand événement, Caftan, qui a élu domicile à Marrakech et qui a accueilli, lors de cette cinquième édition, près de 1 500 personnes. Un parterre impressionnant du gotha casablancais et r’bati était au rendez-vous.

La légende de la ville est ainsi confortée par la tenue de nombreuses fêtes, manifestations mondaines, colloques, congrès, réunions nationales et internationales touchant aux domaines les plus variés.

Car Marrakech par ces multiples facettes attire : c’est avant tout une ville exotique, une ville animée, une ville propre, une ville fréquentée par les plus grandes stars de la planète... Mais Marrakech c’est aussi une ville de «luxe, de calme et de volupté». «Marrakech apporte la touche finale à un tableau d’une beauté immuable», écrivait un poète de la région.

Le mythe culturel de Marrakech, né de la beauté de son site, de son climat, de son passé chargé d’histoire, des personnalités qui ont marqué son histoire et de la renommée de la Mamounia, se perpétue.

Ce n’est donc pas le fait du hasard si la ville est la première destination touristique du pays avec près de 1,2 million de touristes en 2004.

Quand les jet-setteurs se mêlent aux touristes de masse...

Le secteur touristique sert ainsi de locomotive à l’ensemble du tissu économique de la ville, suivi du textile et de l’agro-alimentaire. Mais pour l’investissement dans la région, c’est encore le tourisme qui remporte la palme d’or. D’ailleurs, pas moins de 54 projets hôteliers sont actuellement programmés ou en cours de réalisation.

L’artisanat de la ville a également été mis en valeur par les touristes étrangers à tel point qu’aujourd’hui on voit des maisons marocaines décorées à l’artisanat marrakchi. L’artisanat de la ville ne se limite plus donc aux ruelles de la médina où les petits artisans façonnaient une à une quelques petites théières, lampadaires, plateaux. Aujourd’hui l’artisanat marrakchi s’industrialise.

Les riads ont également contribué à l’essor de la ville. L’engouement pour ses maisons arabo-mauresques s’est d’ailleurs développé en même temps que la fascination pour la ville. Les riads sont, au fil des années, devenus le «must» des lieux de séjour dans la ville ocre. A l’abri, derrière leurs hauts murs, ils ne laissent rien transparaître de leur splendeur retrouvée. Splendeur qui a un coût. Aujourd’hui, il faut compter plusieurs millions de dirhams au minimum pour l’acquisition d’une de ces demeures. On dénombre, aujourd’hui, quelque 500 riads et maisons d’hôtes dans la médina, lesquels ont pour la plupart été pris d’assaut par des promoteurs européens qui les ont transformés en maisons d’hôtes.

Dans le même temps, une multitude de nouveaux lieux, pour la plupart nocturnes, ont ouvert leurs portes pour assouvir les envies de fêtes des jeunes comme des moins jeunes, des célébrités comme du commun des mortels, des plus aisées comme des petites bourses.

C’est dans cette Marrakech ultra branchée mais aussi chargée de traditions et d’histoire qu’ont choisi de s’installer de nombreuses stars comme Charles Aznavour, Naomi Campbell, Dominique Strauss-Kahn... (voir article pxx). Une clientèle particulière qui s’affiche dans les grands palaces de la ville ou qui préfère la discrétion des résidences de la Palmeraie ou encore des vieux riads réhabilités dans les ruelles et dédales de la médina.

L’emploi, l’activité des petits commerçants, le développement des PME, le secteur agricole de l’arrière-pays, l’immobilier... sont également des secteurs qui ont connu un essor spectaculaire grâce au développement du tourisme.

Le boom de l’immobilier est d’ailleurs plus que jamais au cœur des débats des responsables de la ville. La ville connaît une expansion de zones d’habitation constituées de résidences secondaires. Comment désengorger la ville, comment éviter une saturation des capacités existantes et de certains quartiers, comment sauvegarder le cachet de la ville... sont donc autant de questions et bien d’autres auxquels les autorités locales, l’Erac Tensift, l’Agence urbaine... essayent de trouver des éléments de réponse tout en luttant contre l’habitat insalubre et en développant l’habitat social.

La Vie Economique

La révolution SPA est en marche à Marrakech


Hôtels, maisons d’hôtes tous s’y mettent

C’EST sur le créneau du «bien-être» que se positionne désormais Marrakech. Les nouvelles offres hôtelières se déclinent aujourd’hui en massages, hammam et plaisirs du corps.

Il faut de tout et surtout beaucoup d’imagination pour attirer les touristes au-delà des quatres jours de rigueur, durée moyenne de séjour. Aussi, la recherche de nouveaux produits est permanente. Ainsi, mode oblige, les soins du corps, et le bien-être en général, sont très prisés. Le touriste n’hésite plus à investir «pour se sentir bien dans sa peau». Une chose que les opérateurs ont comprise et qu’ils exploitent largement.

Ainsi, tous investissent ce créneau très porteur. De ce fait, certains hôtels ont ouvert des centres, très «in» et à coup de millions de DH à l’instar de l’Atlas Médina dont le spa est signé Daniel Jouvence (10 millions de DH). C’est aussi le cas du Sofitel.

Lors de sa rénovation, la prestigieuse Mamounia a réservé un espace au bien-être. Le Kenzi, le Saâdi, l’Hivernage et des clubs de vacances, comme le Club Med ou le Framissima Idrisside, se sont également dotés de hammam, piscine et autres centres de remise en forme. Certains hôtels diffusent des soins plus softs et plus personnalisés dans le cadre d’un concept «beauty & spa».

«A Marrakech, le produit spa est devenu aujourd’hui incontournable et un critère indéniable de sélection mis en avant par les clients», indique cet hôtelier. A voir les statistiques, encore balbutiantes sur la percée de ce produit, on n’en douterait pas.
D’après une étude menée par une chaîne hôtelière de la place, près de 93 % de ses clients individuels français choisissent l’établissement d’hébergement en fonction de la présence du spa, même s’ils ne sont que 34% à l’utiliser. Et toujours d’après cette étude, le hammam -bain de vapeur à 50°C- arrive en tête (48% des sondages) des prestations demandées par le client. Le plus souvent, parce qu’il est intégré dans le package de soins.

Selon de nombreux directeurs d’hôtels, la clientèle marocaine est aussi friande de ce type de service. «C’est le cas des Casablancais et Rbatis qui ont pris l’habitude de venir fréquemment à Marrakech», précise cette responsable d’un centre de la place.

En revanche, on n’en saura rien sur les retombées économiques de ce produit très en vogue. «Normal, c’est un nouveau concept et qui demande plusieurs années pour amortir l’investissement», indique notre même hôtelier.

Côté prix, l’offre est plutôt variée. Pour un forfait «bien-être», on peut aussi bien dépenser 350 DH (découverte) à 5.000 DH pour une cure étalée sur plusieurs jours.
Hammam, une cote en hausse
LA liste des hôtels dotés d’un spa et centre de remise en forme est longue. Certains jouent sur cette confusion avec des prix qui passent du simple au double.

Parmi les hôtels dotés de spa, on retrouve dans les 5 étoiles, le Palmeraie Golf Palace où le hammam coûte 200 DH et un massage 300 DH. A l’Atlas Médina & Spa, la cure démarre à partir de 1.350 DH.

A l’Hivernage Hôtel & Spa, la cure complète est proposée à partir de 900 DH.

Au Tikida Garden, un des pionniers, c’est un centre de balnéothérapie qui a été mis en place. En forfaits ou à la carte, les cures comprennent, entre autres, l’algothérapie, la pressothérapie et le hamman traditionnel dont la cote est toujours à la hausse.

Les maisons d’hôtes commencent aussi à se positionner sur ce produit, offrant ainsi un peu plus d’exotisme. Il en est ainsi de riad Mehdi, avec ses Bains de Marrakech, et où les prix forfaits «bien-être» (hammam et massage) commencent à 350 DH. Aux côtés des hôtels et riads, le phénomène de mode de spa ou de remise en forme touche aussi les instituts de beauté de la ville, à l’instar du Marrakech Canal Forme qui a ouvert ses portes l’été dernier.

Les promoteurs immobiliers ne perdent pas le nord non plus et intègrent souvent dans leur projet un espace dédié au secteur. C’est le cas du complexe immobilier le Plaza, qui annonce l’ouverture d’un spa de 5.000 m2 et dont l’investissement représente la bagatelle de 50 millions de DH.
Source : L'Economiste.

Une perle de la haute Couture Marocaine : Nabil Dahani


L’univers de Nabil Dahani est à l’image des films égyptiens de la belle époque, un hommage à des divas comme Samia Jamal, Chadia et Hind Rostom… Pour les premiers passages, les mannequins portaient des capes en soie noire et blanche : évocation du cinéma en noir et blanc. Couture et modernité des lignes font un somptueux mariage pour la collection présentée par Nabil Dahani. Danse de matières, coupes ultra-féminines et superpositions pour un ensemble décliné tout en légèreté. Découpes princesses, pinces à la taille dessinent des silhouettes longilignes, sensuelles et sexy à souhait. Matières fluides et imprimés discrets donnent aux tenues une allure séductrice. Raffinement et sophistication se conjuguent sur un tempo glamour. Couleurs de brume, orangés subtils, gris nuancés, tonalités de fushia et parme, rouge et noir fatals s’impriment dans la collection de Nabil Dahani. Sur le podium les propositions sont multiples : smokings, robes bustiers, robes corsetées succèdent aux bustiers pantalons et robes caftans. Satin, dentelle, tulle, brocart léger et ottoman de soie se déclinent sur des volumes millimétrés. Une collection toute en sensualité. Un style romantique. Un hymne à une féminité précieuse.
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Charles Aznavour, et un message d'amour à Marrakech

Marrakech - A 82 ans, alors qu'il a entamé depuis l'an passé ses adieux à la scène, Charles Aznavour revient avec un disque où il crache ses dégoûts tout en dévoilant ses espérances. Une dédicace à l'humanité avec des messages d'amour pour la nature, la beauté et surtout la Terre.


Charles Aznavour
Charles Aznavour
"Colore ma vie" est le nom de l'album mais aussi de la chanson qui est un véritable hommage à son pays d'origine l'Arménie, mais surtout à la douceur de la ville de Marrakech dont Charles Aznavour est épris depuis bien du temps. Plus encore, c'est à la cité ocre où le chanteur de la Mamma a choisi de résider.

Voilà que Charles Aznavour, le grand nom de la chanson française, opte pour la quiétude de la ville qui continue d'attirer de plus en plus de célébrités de tous les pays du monde. Il ne se contente point de cela, il offre à la cité une chanson qui sera un amour déclaré à sa beauté et au bien-être qui y règne.

Charles Aznavour naît le 22 mai 1924 à Paris. D'origine arménienne, le futur Charles Aznavour est un pur produit de l'immigration, enfant des peuples en fuite.

En 1957, Aznavour connaît le triomphe lors d'une série de concerts à l'Alhambra puis à l'Olympia où il passe pour la première fois en tête d'affiche. Il décide alors d'entreprendre une tournée à l'étranger, et c'est le succès qui dure jusqu'à maintenant avec plusieurs succès mondiaux: La Mamma, La Bohème, Hier encore…et dernièrement Colore ma vie.

Charles Aznavour est Officier de la Légion d'honneur et Commandeur de l'Ordre national du mérite.

Depuis qu'il a décidé de se retirer de la scène, Aznavour a opté pour la vie simple et quiète de la ville de Marrakech, cette vie qui l'a tellement enseveli qu'il a décidé de lui crier son espoir "Colore ma vie".

mercredi 6 août 2008

L'histoire de la ville de Marrakech

Fondée en 1070, la ville de Marrakech a connue gloire et déchéance. Son histoire tumultueuse explique sa splendeur présente.

Située au pied du Haut Atlas et aux portes du désert, Marrakech joui d’une situation stratégique qui attira berbères, arabes, nomades et montagnards afin de commercer. Marrakech fut fondée en 1070 par le souverain Almoravide Youssef Ben Tachfine. Les traces du règne de cette dynastie sont encore omniprésentes dans la ville. La mosquée Ben Youssef, le palais Ali Ben Youssef, les ruines de la Casbah d'Abou Baker, la porte de Bab Aylane et surtout sa splendide palmeraie témoigne toujours de la sagesse des souverains Almoravide.

Sous le règne des souverains Almohades (1147-1269), l’héritage Almoravide a été sublimé afin de complètement rénover Marrakech et lui insuffler une prospérité nouvelle. Le sultan Abdelmoumen Al Mouahidi commande la construction de la mosquée de la Koutoubia. Son petit-fils Yacoub El Mansour y fera ajouter son célèbre minaret haut de 77m qui est depuis devenu le symbole de la ville. Les Almohades ont également légué à Marrakech un vaste système d’irrigation basé sur de nombreux réservoirs qui a permis le développement harmonieux de la ville.

Après sa conquête par les Mérinides en 1269, Marrakech connu un déclin de plus de 2 siècles. La renaissance de la ville est le fait des souverains de la dynastie de Saâdiens (1510-1659). Sous leur règne, Marrakech fut le centre d’une explosion artistique d’un extrême raffinement dont l’héritage le mieux préservé est constitué par les tombeaux Saâdiens et certaines fontaines de la Médina. De leur fastueux palais, le palais El-Badii qui fut longtemps considéré comme la merveille du monde musulman, il ne reste aujourd’hui que quelques vestiges.

Le prestige de Marrakech fut définitivement assis lors de l’arrivé au pouvoir des Alaouites et du Roi My Hassan 1er en 1879. Il entreprit la restauration des murailles de la ville et de la Kasbah, ordonna la construction de nouveaux bâtiments et mosquées.

L’héritage de ces dynasties est aujourd’hui encore omniprésent dans la Médina de Marrakech. Il contribue à donner à la ville une aura mondialement reconnue et assoie la ville dans son rôle de Capitale du Sud, tout en maintenant une activité artisanale foisonnante.