vendredi 26 décembre 2008

Pré-ouverture de Casa Botanica une pépinière multicolore à Marrakech

Forte de ses 15 années d’expérience, la fameuse pépinière de Casablanca, Palm Orchids, a semé les graines de son succès et fait pousser une nouvelle pépinière à Marrakech, Casa Botanica.


Pré-ouverture de Casa Botanica une pépinière multicolore à Marrakech
Casa Botanica est une pépinière spécialisée dans les plantes de sécheresse qui s’adaptent au climat de Marrakech et au réchauffement planétaire : aloés, agaves, yuccas, cactus, arbres et arbustes de zones désertiques.

Casa Botanica propose également une variété de roses nouvelles au Maroc, une trentaine d’espèces produites par Kordes, l’un des plus gros obtenteurs de roses au monde.

La totalité des 3 hectares de Casa Botanica est recouverte d’une ombrière unique au monde : haute de 6 mètres, elle est composée de filets rouges, jaunes, bleus, verts et argents.

Au centre de la pépinière se trouve la serre centrale. Prochainement, un procédé inédit et écologique y sera installé : 4 tours de 12 mètres de haut, mises au point par des architectes experts en biologie, rafraîchiront la serre. Il s’agit de créer un froid humide en utilisant 10% de l’énergie qu’il faudrait avec des moyens conventionnels.

Plus qu’un espace d’achat, Casa Botanica est un endroit où il fait bon se promener, un jardin destiné à toute la famille. C’est un lieu de vie et de rencontres où l’on pourra bientôt s’asseoir, prendre un café ou un rafraîchissement.

Pré-ouverture de Casa Botanica une pépinière multicolore à Marrakech

Marocaines d’ici et d’ailleurs : Emploi, éducation, politique... les revendications

Beaucoup d’émotion dans des témoignages poignants. Ceux de femmes courageuses qui, sans aucune préparation, ont défié leurs conditions d’abord, celles d’un pays parfois peu accueillant ensuite, et y ont réussi. Elles ont témoigné à Marrakech de leur ténacité et surtout de leur appartenance « au Maroc ».

Elles sont « plurielles », ont des trajectoires différentes et revendiquent leur combat. Le témoignage d’une sexagénaire qui s’est sacrifiée pour élever 9 frères et sœurs et immigrer en Grande-Bretagne en a interpelé plus d’une. Elle y était partie pour subvenir aux besoins de sa famille devenue orpheline après le décès de sa mère. Dans son sacrifice, elle a défié le temps, séjourné sans papiers, méconnaissant la langue, exercé en même temps plusieurs boulots, se cachant des voisins, faignant d’ignorer l’hostilité du pays accueillant et, plus important, elle a oublié sa vie à elle.

La situation de ces femmes « d’ailleurs » est parfois similaire à celle des femmes « d’ici » quant il s’agit de sacrifice, d’inégalités, d’injustice et de violence conjugale. Auxquels s’ajoutent de nombreux clichés et des condamnations ou au mieux l’indifférence de la société. Ailleurs, cette situation est fermement prise en charge par des associations sur place. Mais « ici », on assiste encore à de scandaleuses inversions de la responsabilité lorsque la victime s’auto-culpabilise et revient « à la maison », et se dit que finalement elle méritait cette « correction ».

La lutte contre les violences faites aux femmes est aussi au cœur des débats pour les femmes « d’ici », rappelle Nouzha Skalli, ministre du Développement social, de la famille et de la solidarité. Et, en attendant, toute une panoplie de mesures ont été prises en compte via les centres d’écoute. Est-ce suffisant ? Non, répondent les militantes. Il faut penser peut-être à de plus lourdes sanctions.

Dans tous les cas, la rencontre internationale des femmes marocaines du monde, clôturée le 20 décembre à Marrakech, sous le thème « Femmes d’ici et d’ailleurs » a été une occasion pour dresser un état des lieux sur la contribution des femmes marocaines dans les différents pays de résidence.

Une occasion de porter un regard croisé sur leurs expériences, analyser les avancées, les défis et les contraintes en matière d’égalité. « Nous appelons à la mise en place et au développement de relations d’échange et de partenariat entre les organisations des Marocaines du monde et leurs homologues étrangères, le but étant d’étendre le rayonnement de notre pays dans le concert des nations et d’en défendre les causes justes », a appelé le Souverain dans un message dont lecture a été donnée par Zoulikha Nasri.

« Ici » n’est pas comme « ailleurs », insiste, pour sa part, Zakia Daoud, écrivain marocaine, qui, elle-même, a souffert du cliché de « nesrania » toute sa vie. « Ailleurs ou ici, il faut savoir assumer sa différence, la fructifier tout en se fondant sur des valeurs qui n’ont pas de frontières, l’égalité entre autres ».

Celles qui ont réussi

La liste des femmes pionnières de l’émigration marocaine est longue et plusieurs histoires relatent leurs voyages. En France, en Belgique et aux Pays-Bas, les Marocaines représentent désormais 47% de la population migrante. 33% et 30% respectivement en Espagne et en Italie. Et c’est également le cas dans les pays arabes. Ces émigrées sont de plus en plus présentes sur le marché de l’emploi avec des taux variables, entre 45% en France et 14% en Espagne pour les femmes âgées de 25 à 50 ans.

Certaines ont pu s’imposer et opérer des réussites remarquables, occupant de hauts postes de responsabilité dans les pays d’accueil. Les recommandations de cette 1re rencontre insistent d’ailleurs sur l’éducation et un nouvel élan à donner au code de la famille pour protéger davantage la femme qu’elle soit chef de famille, femme au foyer, chef d’entreprise ou prostituée. « On n’est pas là pour juger, mais pour protéger ».

Ce sont là les défis futurs des femmes et ceux de la première rencontre du genre au Maroc initiée par le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour la femme (UNIFEM) et l’Association pour la célébration du 1200e anniversaire de la fondation de Fès.

Qui dit lutte contre les inégalités dit lutte contre la discrimination envers les femmes dans tous les centres de prise de décision. Un état de fait partagé par toutes les femmes du monde, à quelques nuances près, confie Zineb Benjelloun Touimi, directrice régionale des programmes de l’Unifem pour l’Afrique du Nord. C’est là un sujet qu’affectionne particulièrement Nouzha Skalli. Elle, qui a milité longtemps pour cette équité. Ministre aujourd’hui dans un gouvernement comprenant 7 femmes, elle a bien sûr salué le seuil minimal de la représentation politique des femmes porté à 12% par le nouveau code électoral au lieu de 0,5%. Skalli renvoie toutefois la balle aux partis politiques. « Ce seuil pourrait être porté au tiers des sièges si les partis jouent le jeu et apportent un soutien ferme aux candidatures féminines ».

340 femmes d’horizons différents

Quelque 340 femmes issues de l’immigration ou vivant au Maroc même ont pris part à cet évènement. Elles sont dans différents domaines : universitaires, femmes d’affaires, cadres et responsables associatives, élues, politiques, artistes, journalistes… Elles sont venues, outre du Maroc, de 20 pays d’accueil dont la Tunisie, la France, la Belgique, la Hollande, la Mauritanie, le Sénégal…

Source : L’Economiste - B. B. et H. H.

jeudi 18 décembre 2008

Journée culturelle et artistique sur le patrimoine amazigh le 20 décembre à Marrakech

L'Association "1200ème anniversaire de la fondation de la ville de Fès" organise le 20 décembre à Marrakech une journée sur le patrimoine amazigh.


IRCAM
IRCAM
Cette journée culturelle et artistique, initiée en collaboration avec l'Institut royal de la culture amazighe (IRCAM) se propose, selon un communiqué de l'Association, de faire redécouvrir "la profondeur historique de la culture amazighe, ainsi que sa richesse et sa dynamique dans son inscription au projet de construction d'une société fondée sur la démocratie et le développement durable".

Les chercheurs invités à cette encontre aborderont de plusieurs thèmes portant notamment sur l'histoire, la musique et l'art culinaire dans la culture amazighe.

La clôture de cette journée sera marquée par des représentations artistiques données par des troupes folkloriques amazighes.

samedi 13 décembre 2008

"Beachcomber" compte s'installer au Maroc

"Beachcomber", leader de l'hôtellerie de luxe de l'île Maurice, projette de s'installer au pied de l'Atlas, au coeur d'un site naturel préservé, rapporte le magazine international "Jeune Afrique", dans un hors série consacré au 500 premières entreprises africaines.



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vendredi 5 décembre 2008

Marrakech, un Eldorado sûr et loin des effets de la crise

La ville de Marrakech continue de consolider sa place en tant que destination prisée des investissements touristiques internationaux en plus d'être le lieu de villégiature préféré des touristes en provenance du monde entier, et ce, en dépit d'une conjoncture économique internationale difficile.

La preuve que le secteur touristique se porte bien au niveau de la cité ocre, en est la détermination des investisseurs aussi bien marocains qu'étrangers à achever leurs projets touristiques en cours de réalisation, mais également l'arrivée d'autres, qui considèrent le Royaume en général et la cité ocre en particulier comme un Eldorado sûr et loin des effets de la crise. Et si la capitale des Almoravides a cette chance d'accueillir nombre de projets touristiques grandioses, c'est bel et bien grâce aux facilités accordées aux investisseurs par les autorités publiques mais également en raison, de la diversité et de la richesse des potentialités naturelles que recèle cette région du Royaume (monuments historiques, diversité des paysages naturels, richesse de la culture et du patrimoine). Autant d'atouts qui permettent de miser sur divers créneaux touristiques. Alliant tradition et modernité dans le but de préserver le cachet urbanistique de la ville, ces projets luxueux viennent donner à cette cité mythique ainsi qu'à son arrière pays, une nouvelle valeur ajoutée. Ils sont de nature à renforcer davantage la capacité litière de la ville, laquelle devra atteindre 40.000 lits classés à fin 2008, à contribuer à la diversification de ses produits touristiques et par voie de conséquence, à consolider sa place de choix sur l'échiquier des grandes destinations touristiques mondiales. Malgré certaines données statistiques des onze premiers mois de 2008 notant une relative régression par rapport à 2007, il serait faux de parler de recul, estiment nombre d'observateurs au fait de la chose touristique locale, pour lesquels ces données ne reflètent pas une augmentation de la capacité litière de la ville, suite à l'ouverture de nombre de nouvelles unités hôtelières classées. C'est dire que le nombre de nuitées et d'arrivées s'est trouvé éparpillé, soulignent-ils. En effet, une dizaine de nouvelles unités classées ont été programmées pour cette année. Cinq sont déjà opérationnelles et 5 autres devront ouvrir leurs portes officiellement à la fin de 2008, alors que 17 autres établissements classés devront être inaugurés en 2009, selon le CRT de la ville. Le nombre de nouveaux projets déjà validés par la commission ad-hoc et qui seront opérationnels à partir de 2012 à Marrakech s'élève à 106, dont 16 projets touristiques grandioses, des projets touristiques classés ainsi que des maisons d'hôtes. Avec l'achèvement de ces projets en 2012, on estime que la capacité litière de la ville devrait atteindre les 80.000 lits, toutes catégories confondues. Cet intérêt grandissant pour la promotion de l'activité touristique dans la cité ocre et les régions avoisinantes s'est concrétisé par le coup d'envoi donné jeudi 28 février 2008 à Marrakech, par SM le Roi Mohammed VI aux travaux d'aménagement et de développement de plusieurs projets touristiques de grande envergure, d'un investissement global de près de 30 milliards de DH. Parmi ces projets conçus pour donner une nouvelle impulsion à ce secteur pourvoyeurs de devises et créateurs d'emplois, il y a lieu de citer, entre autres, "Chrifia" d'un coût global de 4 milliards 600 millions de DH et qui sera réalisé dans le cadre d'un partenariat entre le Groupe "Sama Dubai" et la Compagnie générale immobilière (CGI) relevant de la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG), ou encore "Assoufid" qui sera réalisé sur une superficie de 222 ha, grâce à un investissement global d'un milliard 700 millions de DH. D'autres projets énormes sont en cours, dont "Samanah Country Club" qui devra être réalisé sur une superficie totale de 282 ha pour un investissement de 3 milliards de DH. Ce projet dont les travaux ont démarré en décembre 2006 pour s'achever en 2010, comprend un terrain de Golf (18 trous) sur une superficie de 99 ha, trois hôtels (5 étoiles) d'une capacité d'accueil de 1.086 lits, 108 Ryads, un ensemble résidentiel de 485 villas et une place de village avec des restaurants et des commerces. Une autre unité hôtelière non moins importante a déjà ouvert ses portes en juillet dernier, il s'agit de l'"Eden Andalou", un hôtel classé 5 étoiles réalisé par le groupe Royal Tours, pour un montant de 300 millions de DH. Aménagé sur le modèle des Palais du Xe siècle, âge d'or de la civilisation hispano-mauresque, l'Eden Andalou comporte, entre autres, 236 chambres réparties sur 6 Ryads, des espaces pour loisirs et distraction, des équipements sportifs (un parcours golfique, club d'équitation, mini et junior club) trois salles de conférence, dont une d'une capacité d'accueil de 500 personnes, ainsi que des jardins et des espaces verts. Entre 2003 et 2007, 913 projets touristiques, d'un investissement global de près de 112 milliards de DH, ont été validés permettant ainsi la création de 75.888 postes d'emploi et l'augmentation de la capacité litière des établissements hôteliers pour atteindre 95.616 lits. Le secteur touristique représente 71% du montant global des investissements dans la région et la capacité d'accueil est passée de 5.000 lits en 2003 pour atteindre 40.000 à fin 2008. La confiance placée à Marrakech, par des investisseurs étrangers de marque s'est traduite par l'installation récemment dans la cité ocre, d'un groupe émirati d'investissement "Abu Dhabi Investment House" qui a opté pour le Maroc pour la réalisation, sur une superficie de 30 ha, d'une cité touristique luxueuse, d'un montant global de 400 millions de dollars, baptisée "Porta Moda de Marrakech". Concernant le nombre des hôtels classés déjà opérationnels dans la cité ocre, il est estimé à 130 unités, alors que celui des maisons d'hôtes classées s'élève à 750, au moment où 2.000 autres sont en cours de classement. Des unités hôtelières sont déjà opérationnelles d'autres sont en cours de réalisation et avec des délais d'achèvement bien définis, des campagnes de promotion de la destination Marrakech sont menées, à plus grande échelle, dépassant la seule sphère étatique et des réservations ont été déjà faites par les professionnels de la ville pour prendre part aux grands salons mondiaux du tourisme (Barcelone en décembre prochain, Madrid en janvier 2009, Milan en février, Moscow en mars prochain et Berlin en avril 2009). Le but étant une forte détermination des professionnels et des responsables en charge du tourisme à soutenir ce secteur, même dans ses périodes les plus difficiles et incertaines, et à garantir sa promotion et son développement sur des bases sûres et solides.

Source : MN

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lundi 1 décembre 2008

Marrakech : Une nouvelle gare ferroviaire d'un investissement de 120 millions de dhs

La nouvelle gare ferroviaire de Marrakech, d'un investissement global de 120 millions de dhs, sera mise en service à partir de ce mercredi 8 octobre, indique un communiqué de l'ONCF.


Marrakech : Une nouvelle gare ferroviaire d'un investissement de 120 millions de dhs
Etalée sur une superficie globale de 25.000 m2 en plein centre ville, cette nouvelle gare ferroviaire dont les travaux de réalisation ont duré près de 30 mois, arbore une architecture avant-gardiste qui allie tradition et modernité, tout en offrant aux clients et au grand public un espace convivial, fonctionnel et intelligent.

La nouvelle gare ferroviaire comprend un hall voyageurs au rez-de-chaussée d'une superficie de 1.250 m2, une grande salle de pas perdus, plusieurs guichets de billetterie, d'accueil et d'information, une esplanade d'une superficie de 5.000 m2, ainsi qu'une galerie commerciale abritant des enseignes de renom réalisée sur 2 niveaux (2.800 m2).

"Toutes ces composantes sont rehaussées par l'ouverture d'un Rail-center dans lequel, aussi bien voyageurs que visiteurs, trouveront un lieu de loisirs, de shopping et de détente grâce aux prestigieuses enseignes spécialisées dans la restauration (6 restaurants), le prêt-à-porter, les accessoires et les services divers", précise la même source.

"La réalisation de cette gare franchit audacieusement un palier novateur, caressant l'ambition de concrétiser le passage du concept traditionnel de gare comme simple point de transit, à une gare futuriste grand public, bien intégrée dans son environnement urbain avec un espace multiservice, culturel, vivant, riche et diversifié ", souligne le communiqué.

Cette gare adopte ainsi un nouveau concept qui intègre harmonieusement ces édifices dans l'environnement urbanistique et en fait des repères dans la ville et les positionne comme espace fonctionnel

et multiservices au sein des agglomérations et sources d'effets structurants et d'entrainement positif sur l'économie régionale et nationale.

La réalisation de cette gare s'inscrit dans le cadre d'un programme ambitieux de l'ONCF portant sur la modernisation des gares à travers toutes les régions du Royaume intéressant aussi bien les grandes que les petites gares ferroviaires.

Cette initiative de l'ONCF, poursuit la même source, s'inscrit en droite ligne avec le programme de développement arrêté par le ministère de l'équipement et du Transport dont l'un des piliers est la promotion de la mobilité et du transport durable.

Source : Marrakech News

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