mardi 2 mars 2010
Le concept de la "Biblio Café" à Marrakech
L'Association "Forum du Livre pour le Développement et la Culture" vient de lancer à Marrakech le concept de la "Biblio'Café" pour faire partager les envies de la lecture avec les passionnés des cafés dans la cité ocre.
Cette initiative de café-bibliothèque se propose notamment de créer un lieu culturel de proximité et un espace de dialogue interculturel et de permettre aux jeunes créateurs de s’affirmer et de s’épanouir.
Les assoiffés de lecture trouvent en ces "cafés littéraires" tous les aspects de la littérature, allant du roman à l’essai en passant par des recueils de poésie et de nouvelles.
Une opération similaire intitulée "Bibliothèque pédagogique" a été menée par l’Association dans des lycées de la ville en partenariat avec certains établissements éducatifs en vue d’encourager les lycéens à découvrir toutes les formes imaginables d’expression à travers la lecture.
Créée en mai dernier, l’Association a notamment pour ambition de relancer l’action associative et de promouvoir la culture de citoyenneté, de paix et de coexistence pacifique tant au niveau local, régional que national.
MAP
vendredi 19 février 2010
"Marrakech, le départ": un reflet de la ville ocre capté par le regard d'un enfant épris de soleil
Casablanca - le Roman "Marrakech, le départ" de Daniel Sibony, est un reflet de la ville ocre capté par le regard d'un enfant épris du soleil et passionné de "l'entre-deux".
C'est ainsi que l'écrivain et psychanalyste marocain Daniel Sibony a décrit son roman, lors d'une rencontre organisée mercredi à Casablanca.
Sibony a, lors de cette rencontre, sous le thème: "Souvenirs du Maroc", organisée par l'Institut français de Casablanca, dans le cadre du Salon international de l'Edition et du Livre (SIEL), exposé son positionnement sur les concepts de la "nostalgie " et de l' "exil" en réfutant que son roman soit une expression de la nostalgie à des lieux, d'enfance ou autres, ou un regret d'un exil de quelque nature que ce soit.
Evoquant les conditions dans lesquelles il a pondu ce roman, le premier dans son parcours littéraire, lui l'essayiste qui a trente-trois essais et une pièce de théâtre à son actif, l'auteur relate qu'il s'est trouvé perdu, une fois, à Marrakech, s'est senti blessé et s'est demandé si cette belle ville est en train de lui glisser entre les mains.
Sibony raconte comment il a acheté un cahier et a commencé à consigner sur papier ses sentiments et ce qu'il connaît de cette ville, pour mettre ce cahier, par la suite, dans un tiroir.
Il y a deux ans, il a ressorti, poursuit-il, le manuscrit pour transformer ces pensées et impressions en une nouvelle. Mais ayant tellement mis tellement d'enthousiasme, il s'est retrouvé, au bout du compte, avec un roman qu'il a baptisé : "Marrakech, le départ".
Après avoir évoqué les deux personnages principaux de ce roman, dont les noms symbolisent la vie et la femme, réunis par une histoire d'amour dans la ville ocre et qui vont se retrouver dans les circonstances d'un crime commis dans cette ville, Sibony ne renie pas, toutefois, la dimension autobiographique de ce roman, ne serait-ce que dans certaines de ses parties.
L'auteur, qui indique que son roman évoque l'exil, s'élève contre les jugements de valeur sur l'exil et la nostalgie, se remémorant une image, belle et chargée, d'un enfant heureux et épanoui prenant son thé, assis sur une natte artisanale, sous l'ombre d'un arbre en pleine campagne de Marrakech après s'être repu en eau du puits le plus proche. C'est l'une des belles images qui reflètent, peut-être, la meilleure nostalgie infantile de l'auteur qui vit en France depuis l'âge de 13 ans.
emarrakech
mardi 5 janvier 2010
Festival de Danse Contemporaine à Marrakech
Et c'est parti pour le show! La ville ocre sera de nouveau au rendez-vous avec l'art. Après son festival international du film, c'est au tour de la danse de la mettre encore une fois sous les projecteurs. Vous l'aurez compris, c'est le festival "On marche " qui revient pour sa cinquième édition. Cette année, il se tient du 23 au 30 janvier prochain et promet encore de plus belles chorégraphies et des spectacles à couper le souffle.
Festival de Danse Contemporaine à Marrakech
Fidèle à son principe de regrouper des chorégraphes et des danseurs d’ici et d’ailleurs, le festival invite, sur les scènes de Marrakech mais aussi dans ses rues, des troupes internationales venues des quatre coins du monde qui se rassembleront autour de l’œuvre marocaine.
Ainsi, des professionnels venus de l’Europe, de l’Asie et de l’Amérique et de l’Afrique dévoileront aux spectateurs marocains leur rapport à la danse, leurs différentes écritures dansées et leur rapport au corps. Il y en aura pour tous les goûts et le public n’aura que l’embarras du choix entre tous les genres présents.
Les jeunes talents ne sont pas oubliés puisque le festival leur consacre tout un volet de la programmation. "Plateforme premiers pas" est l’espace réservé aux jeunes danseurs qui effectueront leurs premiers pas de danse et leurs premières chorégraphies avec le soutien de l’équipe du festival.
Inscrit dans son espace urbain, le festival s’approprie la ville et crée des concepts originaux. Danse contre Nourriture revient encore une fois. Ainsi, dix familles marrakchies accueilleront à tour de rôle une des troupes participantes pour lui offrir de la nourriture. En échange, les danseurs leur offriront un spectacle dans leurs foyers. "C’est une manière de montrer que plusieurs familles marocaines ont la curiosité de découvrir la danse contemporaine. En changeant le lieu de présentation, on amène la danse là où on ne l’imagine jamais, là où elle est inattendue", commente Taoufik Izeddiou. Un autre espace inattendu est investi lors de ce festival, les appartements.
"Danse F L’appart" est également au programme. Cette idée existe avant même la création du festival. Inspirée des conditions de travail des danseurs qui consiste à "squatter" n’importe quel endroit pour répéter et s’entraîner, elle est devenue un des incontournables du menu de "On marche". Bouchra Ouizguen, chorégraphe chargée de ce volet, nous explique : « "Danse F l’appart" reflète ce que nous vivons tous les jours depuis des années en tant que danseurs au Maroc. Dans des moments de contraintes où nous devons répéter, nous dansons dans les couloirs, les escaliers, les salons… C’est ce qui pousse à créer malgré les contraintes et à apprendre à dépasser les limites. » "On marche", avec sa programmation riche et éclectique, prévoit également des ateliers de formation, des rencontres et des débats, des projections vidéo ainsi qu’une exposition qui dévoilera un diaporama de danseurs dans le monde arabe et dans la ville de Marrakech. Des films et des photographies autour de Pina Bausch seront également exposés, et ce, en collaboration avec le Goethe Institut dans la ville de Marrakech.
Au bout de cinq ans, "On marche" est devenu un rendez-vous incontournable de la danse contemporaine, mais aussi d’autres disciplines artistiques. Cette ouverture est
un choix des organisateurs qui ont toujours désiré ouvrir un échange, un dialogue et une collaboration avec les autres genres.
Source: Le Matin
Festival de Danse Contemporaine à Marrakech
Fidèle à son principe de regrouper des chorégraphes et des danseurs d’ici et d’ailleurs, le festival invite, sur les scènes de Marrakech mais aussi dans ses rues, des troupes internationales venues des quatre coins du monde qui se rassembleront autour de l’œuvre marocaine.
Ainsi, des professionnels venus de l’Europe, de l’Asie et de l’Amérique et de l’Afrique dévoileront aux spectateurs marocains leur rapport à la danse, leurs différentes écritures dansées et leur rapport au corps. Il y en aura pour tous les goûts et le public n’aura que l’embarras du choix entre tous les genres présents.
Les jeunes talents ne sont pas oubliés puisque le festival leur consacre tout un volet de la programmation. "Plateforme premiers pas" est l’espace réservé aux jeunes danseurs qui effectueront leurs premiers pas de danse et leurs premières chorégraphies avec le soutien de l’équipe du festival.
Inscrit dans son espace urbain, le festival s’approprie la ville et crée des concepts originaux. Danse contre Nourriture revient encore une fois. Ainsi, dix familles marrakchies accueilleront à tour de rôle une des troupes participantes pour lui offrir de la nourriture. En échange, les danseurs leur offriront un spectacle dans leurs foyers. "C’est une manière de montrer que plusieurs familles marocaines ont la curiosité de découvrir la danse contemporaine. En changeant le lieu de présentation, on amène la danse là où on ne l’imagine jamais, là où elle est inattendue", commente Taoufik Izeddiou. Un autre espace inattendu est investi lors de ce festival, les appartements.
"Danse F L’appart" est également au programme. Cette idée existe avant même la création du festival. Inspirée des conditions de travail des danseurs qui consiste à "squatter" n’importe quel endroit pour répéter et s’entraîner, elle est devenue un des incontournables du menu de "On marche". Bouchra Ouizguen, chorégraphe chargée de ce volet, nous explique : « "Danse F l’appart" reflète ce que nous vivons tous les jours depuis des années en tant que danseurs au Maroc. Dans des moments de contraintes où nous devons répéter, nous dansons dans les couloirs, les escaliers, les salons… C’est ce qui pousse à créer malgré les contraintes et à apprendre à dépasser les limites. » "On marche", avec sa programmation riche et éclectique, prévoit également des ateliers de formation, des rencontres et des débats, des projections vidéo ainsi qu’une exposition qui dévoilera un diaporama de danseurs dans le monde arabe et dans la ville de Marrakech. Des films et des photographies autour de Pina Bausch seront également exposés, et ce, en collaboration avec le Goethe Institut dans la ville de Marrakech.
Au bout de cinq ans, "On marche" est devenu un rendez-vous incontournable de la danse contemporaine, mais aussi d’autres disciplines artistiques. Cette ouverture est
un choix des organisateurs qui ont toujours désiré ouvrir un échange, un dialogue et une collaboration avec les autres genres.
Source: Le Matin
mardi 22 décembre 2009
Orlando Bloom demande en fiançailles sa copine à Marrakech
Marrakech: Star du film Pirates des Caraïbes et acteur britannique, Orlando Bloom à nié les rumeurs selon lesquelles il allait épouser la jeune top model Australienne Miranda Kerr, mais on voit qu'il a changer d'avis des qu'il a mis les pieds à Marrakech.
Il a enfin décider de lui demander en fiançailles, le 13 Décembre 2009 lors de la soirée de la re-ouverture de la Mamounia.
Le frère de Miranda Kerr attendait ce moment avec impatience, il avoue a quelque magazines " Il l'a finalement fait. Orlando l'a demandé en fiançailles. Ils vont se marier".
Ce jeunes couple se fréquentent depuis plus de deux ans, et alors on leur souhaite bonne continuation.
eMarrakech
lundi 14 décembre 2009
Marrakech art fair : une passerelle entre deux cultures
Marrakech se dotera en 2010 d’un nouvel événement artistique majeur.
A l’instar de Paris et d’autres capitales internationales, notre Marrakech local aura lui aussi sa place dans le calendrier des événements artistiques internationaux. Il s’agit d’une grande foire d’art moderne et contemporain qui se déroulera dans la ville ocre du 9 au 11 octobre 2010 au Palace Es Saadi.
La nouvelle a été annoncée récemment en présence des initiateurs de ce projet, en phase de réalisation. Ils en ont défini les contours, expliqué les finalités et détaillé les portées. Pour ce qui est des objectifs de cette manifestation, on l’aura vite compris, il est question de mettre à la disposition du grand public, aussi bien local qu’international, les dernières nouveautés en matière d’art. Une grande ville comme Marrakech, dont le cadre se prête parfaitement à ce genre d’événement, constitue un plus pour cette fête artistique.
«Nous pensons qu’il existe une place à gagner dans la ville ocre pour organiser cet événement culturel et festif en vue de faire connaître ce qui se passe dans le monde arabe et de le relier à ce qui se fait en Europe. De ce fait, nous le voulons une passerelle entre les deux parties du monde», a souligné Hicham Daoudi président de Art Holding Morocco, premier groupe agissant dans le marché de l’art au Maroc.
Et pour donner toutes ses chances à cette manifestation de réussir et de rayonner à travers le monde, elle a été confiée à des organisateurs du Maroc et de la France. Ces connaisseurs du marché de l’art ont conjugué leurs efforts et leur savoir faire pour donner naissance à cette plateforme de dialogue et d’échanges pour les galeristes, les artistes et les collectionneurs. «En 1999, nous avons organisé la foire Artparis qui a réuni 110 galeries représentant l’art moderne et contemporain. Par la suite, nous avons pensé exporter notre savoir faire dans d’autres pays qui ont envie de se tourner vers l’événement culturel. C’est ainsi qu’en 2007, nous avons créé la première foire d’art moderne et contemporain du Golf, à Abu Dhabi. En 4 jours, nous avons réussi à attirer 10 000 visiteurs», a affirmé Caroline Clough Lacoste, fondatrice d’artparis et d’artparis-AbuDhabi.
Pour ce qui est du choix du Maroc, la raison est toute simple. En plus de ses atouts économiques et sa proximité de l’Europe, notre pays a été épargné par la crise boursière qui a frappé le monde. Il reste donc un marché de l’art potentiel à explorer.
Par ailleurs, la ville ocre, s’est imposée comme une évidence. «Dans l’esprit du public international, Marrakech est une ville mythique. C’est la destination appropriée pour cet événement qui va renforcer la dimension culturelle et artistique de cette ville. Nous voulions qu’un événement unique se déroule dans un lieu chargé d’histoire », a renchéri Caroline Clough Lacoste.
Aussi, Marrakech Art Fair réunira dans un même lieu une quarantaine de galeries européennes et marocaines qui iront à la rencontre des collectionneurs et amateurs d’art pendant 3 jours pour leur présenter leurs découvertes. Dans l’espace enchanteur de l’hôtel Es Saadi, ce lieu historique qui date des années 50 et où trônent déjà de magnifiques œuvres d’art, seront exposés des objets d’art du 20ème et du 21ème siècle.
En parallèle un programme d’événements culturels et artistiques accompagnera le lancement de Marrakech Art Fair : expositions dans les centres culturels, visites d’ateliers d’artistes, découvertes de collections privées….
En plus d’un programme pédagogique sur les tendances du marché de l’art. « Différents acteurs culturels seront impliqués et mobilisés autour de cet événement. Notre objectif est que la ville en profite sur le plan économique, culturel et touristique », a précisé Brahim Alaoui, ancien directeur du Musée de l’Institut du Monde arabe, commissaire d’exposition et art advisor indépendant. Aussi, l’art de vivre ne sera pas en reste. Un « Tournoi des Galeries », compétition de golf du milieu de l’art, au terme duquel sera remis un trophée réalisé par un artiste marocain, sera au menu.
« Je suis sur que dès le première édition, nous réussirons à convaincre le public de notre action. Cette foire a toutes les chances de devenir un rendez-vous international incontournable », a ajouté avec enthousiasme Henri Jobbé Duval, co-fondateur de la Fiac et ancien directeur de nombreux autres salons culturels. Le ton est donc à l’optimisme.
————————————————————-
L’art, un marché prospère
L’art dans les marchés émergents a le vent en poupe. Une étude récente a classé les marchés les plus porteurs, plaçant le Maroc en 6e position. L’image des artistes marocains s’est propagée à travers le monde grâce aux institutions culturelles mais aussi aux espaces dédiés au marché de l’art : galeries, salles des ventes, foires d’art internationales… De plus, la tradition artistique n’est pas nouvelle au Maroc, le pays a été un des pionniers à accueillir de nombreux peintres attirés par la lumière propice à la création. Encouragé par cet essor, Hicham Daoudi créa en 2002 la première maison de vente aux enchères, Compagnie marocaine des oeuvres et objets d’art (CMOOA). Comptant à son actif 29 ventes aux enchères, la Compagnie a relevé avec succès le défi de structurer le marché de l’art au Maroc. Née de la volonté de s’ouvrir à un public plus large de collectionneurs et d’amateurs d’art, une structure du nom d’AHM voit le jour en 2008. Elle prend ses racines dans la CMOOA. Aujourd’hui, cette holding, leader du marché de l’art au Maroc, oriente son activité vers deux directions principales : la création de musées (musées Bank Al-Maghrib par exemple) et la gestion de grandes manifestations autour de l’art et du patrimoine.
Source : ActuMaroc
A l’instar de Paris et d’autres capitales internationales, notre Marrakech local aura lui aussi sa place dans le calendrier des événements artistiques internationaux. Il s’agit d’une grande foire d’art moderne et contemporain qui se déroulera dans la ville ocre du 9 au 11 octobre 2010 au Palace Es Saadi.
La nouvelle a été annoncée récemment en présence des initiateurs de ce projet, en phase de réalisation. Ils en ont défini les contours, expliqué les finalités et détaillé les portées. Pour ce qui est des objectifs de cette manifestation, on l’aura vite compris, il est question de mettre à la disposition du grand public, aussi bien local qu’international, les dernières nouveautés en matière d’art. Une grande ville comme Marrakech, dont le cadre se prête parfaitement à ce genre d’événement, constitue un plus pour cette fête artistique.
«Nous pensons qu’il existe une place à gagner dans la ville ocre pour organiser cet événement culturel et festif en vue de faire connaître ce qui se passe dans le monde arabe et de le relier à ce qui se fait en Europe. De ce fait, nous le voulons une passerelle entre les deux parties du monde», a souligné Hicham Daoudi président de Art Holding Morocco, premier groupe agissant dans le marché de l’art au Maroc.
Et pour donner toutes ses chances à cette manifestation de réussir et de rayonner à travers le monde, elle a été confiée à des organisateurs du Maroc et de la France. Ces connaisseurs du marché de l’art ont conjugué leurs efforts et leur savoir faire pour donner naissance à cette plateforme de dialogue et d’échanges pour les galeristes, les artistes et les collectionneurs. «En 1999, nous avons organisé la foire Artparis qui a réuni 110 galeries représentant l’art moderne et contemporain. Par la suite, nous avons pensé exporter notre savoir faire dans d’autres pays qui ont envie de se tourner vers l’événement culturel. C’est ainsi qu’en 2007, nous avons créé la première foire d’art moderne et contemporain du Golf, à Abu Dhabi. En 4 jours, nous avons réussi à attirer 10 000 visiteurs», a affirmé Caroline Clough Lacoste, fondatrice d’artparis et d’artparis-AbuDhabi.
Pour ce qui est du choix du Maroc, la raison est toute simple. En plus de ses atouts économiques et sa proximité de l’Europe, notre pays a été épargné par la crise boursière qui a frappé le monde. Il reste donc un marché de l’art potentiel à explorer.
Par ailleurs, la ville ocre, s’est imposée comme une évidence. «Dans l’esprit du public international, Marrakech est une ville mythique. C’est la destination appropriée pour cet événement qui va renforcer la dimension culturelle et artistique de cette ville. Nous voulions qu’un événement unique se déroule dans un lieu chargé d’histoire », a renchéri Caroline Clough Lacoste.
Aussi, Marrakech Art Fair réunira dans un même lieu une quarantaine de galeries européennes et marocaines qui iront à la rencontre des collectionneurs et amateurs d’art pendant 3 jours pour leur présenter leurs découvertes. Dans l’espace enchanteur de l’hôtel Es Saadi, ce lieu historique qui date des années 50 et où trônent déjà de magnifiques œuvres d’art, seront exposés des objets d’art du 20ème et du 21ème siècle.
En parallèle un programme d’événements culturels et artistiques accompagnera le lancement de Marrakech Art Fair : expositions dans les centres culturels, visites d’ateliers d’artistes, découvertes de collections privées….
En plus d’un programme pédagogique sur les tendances du marché de l’art. « Différents acteurs culturels seront impliqués et mobilisés autour de cet événement. Notre objectif est que la ville en profite sur le plan économique, culturel et touristique », a précisé Brahim Alaoui, ancien directeur du Musée de l’Institut du Monde arabe, commissaire d’exposition et art advisor indépendant. Aussi, l’art de vivre ne sera pas en reste. Un « Tournoi des Galeries », compétition de golf du milieu de l’art, au terme duquel sera remis un trophée réalisé par un artiste marocain, sera au menu.
« Je suis sur que dès le première édition, nous réussirons à convaincre le public de notre action. Cette foire a toutes les chances de devenir un rendez-vous international incontournable », a ajouté avec enthousiasme Henri Jobbé Duval, co-fondateur de la Fiac et ancien directeur de nombreux autres salons culturels. Le ton est donc à l’optimisme.
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L’art, un marché prospère
L’art dans les marchés émergents a le vent en poupe. Une étude récente a classé les marchés les plus porteurs, plaçant le Maroc en 6e position. L’image des artistes marocains s’est propagée à travers le monde grâce aux institutions culturelles mais aussi aux espaces dédiés au marché de l’art : galeries, salles des ventes, foires d’art internationales… De plus, la tradition artistique n’est pas nouvelle au Maroc, le pays a été un des pionniers à accueillir de nombreux peintres attirés par la lumière propice à la création. Encouragé par cet essor, Hicham Daoudi créa en 2002 la première maison de vente aux enchères, Compagnie marocaine des oeuvres et objets d’art (CMOOA). Comptant à son actif 29 ventes aux enchères, la Compagnie a relevé avec succès le défi de structurer le marché de l’art au Maroc. Née de la volonté de s’ouvrir à un public plus large de collectionneurs et d’amateurs d’art, une structure du nom d’AHM voit le jour en 2008. Elle prend ses racines dans la CMOOA. Aujourd’hui, cette holding, leader du marché de l’art au Maroc, oriente son activité vers deux directions principales : la création de musées (musées Bank Al-Maghrib par exemple) et la gestion de grandes manifestations autour de l’art et du patrimoine.
Source : ActuMaroc
vendredi 11 décembre 2009
Salon d'hiver Art contemporain Marrakech 2010
Marrakech accueillera, du 16 au 19 décembre 2010, la deuxième édition du Salon d’hiver, la biennale de Marrakech.
Cette manifestation organisée par Médina Trust, agence spécialisée dans la médiation et l'événementiel culturel, a pour objectif de mettre en valeur la création artistique au Maroc dans les domaines de la peinture, la sculpture, la photographie, les arts vidéos et la création numérique.
Notre objectif est de fédérer les différents acteurs de la scène artistique pour une meilleure promotion de l'art au Maroc avec une ouverture à l’international.
Le programme de la deuxième biennale de Marrakech s’articule autour de quatre axes principaux :
- « Figures de l’art contemporain au Maroc » : cette section se déroulera sous la forme d’un salon professionnel auquel sont conviées à participer les galeries professionnelles et les fondations publiques et privées. Les artistes peintres, sculpteurs, photographes, vidéastes …sont représentés par des galeristes qui feront le choix des artistes marocains ou étrangers dont elles souhaitent défendre le travail.
- Un colloque sur le thème « Abdelkébir Khatibi, Regards sur les arts aux Maroc » réunira des critiques d’art, journalistes, artistes, universitaires et chercheurs.
- « Les Palmes de Marrakech » : il s’agit d’une cérémonie de remise de trophées qui rend hommage, tous les deux ans, aux artistes, critiques d’art, mécènes, collectionneurs et fondations qui ont contribué, chacun à sa manière, à la promotion de l’art au Maroc.
- Des ateliers de peintures pour enfants animés par des artistes.
Contact : biennale.marrakech@gmail.com
Communiqué - Diffusion Media Express
mercredi 25 novembre 2009
Marrakech, locomotive du tourisme
Une réunion du Comité exécutif du CRT (Conseil régional du Tourisme) de Marrakech, une conférence de presse ensuite du ministre du Tourisme, tombée à point nommé dans une conjoncture tâtonnante, interrogative sur une possible relance après des mois de crise économique internationale. Si en effet Mohamed Boussaïd, ministre du Tourisme, a mis l'accent sur la « nécessité de renforcer la qualité du service pour promouvoir le secteur », il a aussi souligné les efforts que le gouvernement déploie pour redonner son lustre à Marrakech, considérée à juste titre comme la locomotive nationale. Le directoire du CRT de Marrakech, à sa tête Hamid Bentahar, la conviction et l'espérance chevillées au corps, a présenté son Plan d'action pour les trois prochaines années. Il a trouvé écoute attentive auprès du ministre du Tourisme, dont la volonté affichée de soutenir le secteur n'a d'égale que sa résolution à y mettre le prix.
Un premier indicateur : en dépit de la crise internationale et de la compression qui la caractérise, la ville de Marrakech est demeurée «grosso modo» intacte. Sur l'enveloppe globale supplémentaire de 300 millions de dirhams que l'Etat a dédiée à la promotion du secteur, la ville de Marrakech se fait la part du lion, et ce n'est pas le moindre mérite à cet égard. Elle obtient ainsi 150 millions de dirhams.
Ce complément financier est également accompagné d'un dispositif de mesures incitatives à l'endroit des touristes, de produits nouveaux conçus et déployés pour inciter la demande, garantir la meilleure offre et maintenir le cap de la cité ocre. Un plan d'approche est décliné aussi auprès des tour-opérateurs européens et internationaux afin de rendre attractifs les atouts dont dispose la ville et qui, faut-il le rappeler, ne datent pas d'hier et n'ont pas d'équivalents dans le monde.
Car, en effet, crise ou pas, le modèle de Marrakech, comme n'a cessé de le soutenir le président du CRT, Hamid Bentahar, constitue un atout original qui dépasse toutes les vicissitudes. La réunion du CRT a abordé, peu s'en faut, le lancinant problème du tourisme « informel », celui-là même qui prospère à la lisière de l'autre, déréglementé et quasi-illégal. Là aussi, le ministre du Tourisme, tout à sa volonté de renforcer la mise à niveau, a plaidé en faveur de son structuration et de sa valorisation, ensuite de son intégration normative. Il pourrait ainsi de la sorte contribuer au renforcement de l'activité dans la région de Marrakech.
Un autre point, et non des moindres, tient à la confiance que ne cessent d'exprimer les investisseurs internationaux. Le wali par intérim, Bouchaïb Moutaoukil, n'avait pas de mots assez forts pour estimer que « malgré la conjoncture économique internationale difficile, Marrakech n'a cessé de renforcer la confiance des promoteurs et des investisseurs, nationaux et étrangers ». En témoigne d'ailleurs l'inauguration, samedi dernier, du dernier fleuron du groupe Tikida Hôtels, celui qu'on nomme « Riu Tikida Palmeraie » en partenariat avec la chaîne Riu Hôtels&Resorts. Ce qui illustre l'adage que « l'on ne se porte jamais mieux qu'en investissant en période de crise ». C'est une profession de foi. Mieux : il a annoncé que les autorités et les élus de la ville lancent « un vaste chantier de mise à niveau concernant les principaux volets, comme la mise à niveau urbaine, l'aménagement des jardins et des places publiques, l'amélioration de l'environnement urbain, les murailles, les monuments, les éclairages de la ville et notamment la sauvegarde de la palmeraie ».
Le même ton est donné par le directeur général de l'ONMT (Office national marocain du tourisme), Hamid Addou, qui se fait fort d'annoncer que l'Office accompagnera les opérateurs touristiques dans de nombreux pays, en Europe, dans les Amériques, en Asie dans le but de « drainer davantage de visiteurs étrangers et de consolider les liaisons aériennes entre Marrakech et ces pays ». De tels efforts ne sont pas le fait du hasard, et l'objectif d'atteindre en 2010 une hausse estimée à 25% des taux d'arrivées reste d'autant plus louable que le gouvernement, les dirigeants du CRT de Marrakech, les autorités et les élus sont ardemment mobilisés dans ce sens. Tant et si bien que Hamid Bentahar, qui incarne aujourd'hui l'esprit de renouveau, n'hésite pas à dissimuler son optimisme : « La ville de Marrakech, dit-il, dispose actuellement d'un plan d'action homogène pour la période 2009-2012, ce qui lui permettra de se promouvoir de manière considérable ».
Et d'ajouter: « Le succès de ce plan est tributaire de son fondement, sur le respect des traditions et des différents aspects liés à l'environnement. La ville sera à même de relever son propre défi à l'horizon 2010 ». Ce n'est donc pas une clause de style, encore moins un slogan que d'affirmer que Marrakech, cité du tourisme, reçoit la bénédiction et le soutien du gouvernement à juste titre. Le ministre, en présidant une réunion spéciale avec le CRT qui a été consacré à sa relance, en lui renouvelant sa confiance aussi, n'en a pas témoigné autrement. Elle est la locomotive.
Par LE MATIN
Un premier indicateur : en dépit de la crise internationale et de la compression qui la caractérise, la ville de Marrakech est demeurée «grosso modo» intacte. Sur l'enveloppe globale supplémentaire de 300 millions de dirhams que l'Etat a dédiée à la promotion du secteur, la ville de Marrakech se fait la part du lion, et ce n'est pas le moindre mérite à cet égard. Elle obtient ainsi 150 millions de dirhams.
Ce complément financier est également accompagné d'un dispositif de mesures incitatives à l'endroit des touristes, de produits nouveaux conçus et déployés pour inciter la demande, garantir la meilleure offre et maintenir le cap de la cité ocre. Un plan d'approche est décliné aussi auprès des tour-opérateurs européens et internationaux afin de rendre attractifs les atouts dont dispose la ville et qui, faut-il le rappeler, ne datent pas d'hier et n'ont pas d'équivalents dans le monde.
Car, en effet, crise ou pas, le modèle de Marrakech, comme n'a cessé de le soutenir le président du CRT, Hamid Bentahar, constitue un atout original qui dépasse toutes les vicissitudes. La réunion du CRT a abordé, peu s'en faut, le lancinant problème du tourisme « informel », celui-là même qui prospère à la lisière de l'autre, déréglementé et quasi-illégal. Là aussi, le ministre du Tourisme, tout à sa volonté de renforcer la mise à niveau, a plaidé en faveur de son structuration et de sa valorisation, ensuite de son intégration normative. Il pourrait ainsi de la sorte contribuer au renforcement de l'activité dans la région de Marrakech.
Un autre point, et non des moindres, tient à la confiance que ne cessent d'exprimer les investisseurs internationaux. Le wali par intérim, Bouchaïb Moutaoukil, n'avait pas de mots assez forts pour estimer que « malgré la conjoncture économique internationale difficile, Marrakech n'a cessé de renforcer la confiance des promoteurs et des investisseurs, nationaux et étrangers ». En témoigne d'ailleurs l'inauguration, samedi dernier, du dernier fleuron du groupe Tikida Hôtels, celui qu'on nomme « Riu Tikida Palmeraie » en partenariat avec la chaîne Riu Hôtels&Resorts. Ce qui illustre l'adage que « l'on ne se porte jamais mieux qu'en investissant en période de crise ». C'est une profession de foi. Mieux : il a annoncé que les autorités et les élus de la ville lancent « un vaste chantier de mise à niveau concernant les principaux volets, comme la mise à niveau urbaine, l'aménagement des jardins et des places publiques, l'amélioration de l'environnement urbain, les murailles, les monuments, les éclairages de la ville et notamment la sauvegarde de la palmeraie ».
Le même ton est donné par le directeur général de l'ONMT (Office national marocain du tourisme), Hamid Addou, qui se fait fort d'annoncer que l'Office accompagnera les opérateurs touristiques dans de nombreux pays, en Europe, dans les Amériques, en Asie dans le but de « drainer davantage de visiteurs étrangers et de consolider les liaisons aériennes entre Marrakech et ces pays ». De tels efforts ne sont pas le fait du hasard, et l'objectif d'atteindre en 2010 une hausse estimée à 25% des taux d'arrivées reste d'autant plus louable que le gouvernement, les dirigeants du CRT de Marrakech, les autorités et les élus sont ardemment mobilisés dans ce sens. Tant et si bien que Hamid Bentahar, qui incarne aujourd'hui l'esprit de renouveau, n'hésite pas à dissimuler son optimisme : « La ville de Marrakech, dit-il, dispose actuellement d'un plan d'action homogène pour la période 2009-2012, ce qui lui permettra de se promouvoir de manière considérable ».
Et d'ajouter: « Le succès de ce plan est tributaire de son fondement, sur le respect des traditions et des différents aspects liés à l'environnement. La ville sera à même de relever son propre défi à l'horizon 2010 ». Ce n'est donc pas une clause de style, encore moins un slogan que d'affirmer que Marrakech, cité du tourisme, reçoit la bénédiction et le soutien du gouvernement à juste titre. Le ministre, en présidant une réunion spéciale avec le CRT qui a été consacré à sa relance, en lui renouvelant sa confiance aussi, n'en a pas témoigné autrement. Elle est la locomotive.
Par LE MATIN
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